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Date de création : 21.03.2011
Dernière mise à jour : 09.10.2013
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LES HOMMES D'HONNEUR AU MALI

Publié le 04/08/2013 à 04:03 par afriquefederale Tags : vie moi monde amis france société fond histoire mort nuit femmes peinture afrique éléments concours
LES HOMMES D'HONNEUR AU MALI

Le monde est plein de récits et d’histoires d’hommes et de femmes devenus exceptionnels grâce aux situations exceptionnelles. Les hommes d’honneur dont nous parlons ici, ont, par leurs actes valeureux, sauvé une Nation au bord de la destruction. Ils ont préservé des communautés entières d’un holocauste au relent génocidaire. Nous avons approché ces hommes afin que des pages importantes de notre histoire récente ne soient perdues à jamais. Parce que, lorsqu’un Peuple se refuse de dire ce qu’il ressent, il sera condamné à vivre avec le regret de son silence. Aussi, les actes de bravoure et d’engagement des Honorables Aly Badi Maïga ; Mohamed Oul Mataly et Ould Idrissou sont à l’image de l’acier. Car l’acier peu bien fondre, mais il se souviendra toujours de ce qu’il a été avant. Et si la braise qui fond l’acier aspire à devenir flamme, alors l’acier quand à lui ne demande qu’à devenir épée. Acier et épées ils l’ont devenu pour que la glace qui s’était transformée en feu sous les actions du MNLA et ses alliés, redevienne glace au profit de l’unité, de la paix et de la tranquillité du Mali.

 

Sorties des dunes et des montagnes du mythique Sahara, les hordes barbares des indépendantistes traversèrent le Telemsi avec l’odeur de la mort qui leur collait à la peau, portant dans le cœur l’aigreur des vaincues. Ces vaincues qui n’étaient personne d’autre que le Mali à travers son Armée et son Administration. Nourries par la haine du Malien et bercées par le crime légendaire d’hommes au service d’Etats voyous, que sont la plus part des pays du Maghreb vis-à-vis des régions soudano-sahéliennes, le MNLA semait la terreur et la désolation à travers campagnes et villes jusqu’à l’occupation des capitales régionales des zones septentrionales du Mali. Mais à la surprise générale du monde entier et des populations Maliennes en particulier, les cohortes barbares n’étaient pas aussi homogènes qu’elles le prétendaient. Outre les combattants du MNLA, les villes avaient découvert d’autres guérilleros dont les barbes et les pantalons sautés brillaient de mille feux sous l’éclat de la colère. Une colère entretenue par les doctrines des psychopathes, à l’image de ceux là même qui pillèrent le soudan occidental sous l’illuminisme de bergers subitement devenus mystiques et pro-Djihad d’un Islamisme made in England, juste à l’aube de la colonisation Européenne en Afrique. Un Djihad contre des sociétés musulmanes et en faveur des colonisateurs. Le monde entier assista alors à une peinture grossière que représentaient ces cohortes. Ansardine et AQMI faisaient figure de félins chasseurs, suivis par les troupeaux de charognards : le MNLA. Dès le lendemain de l’occupation des villes de Gao-Sanèye et de Timbuctu-Sankoïra, des voix se faisaient de plus en plus perceptibles. Parmi celles-ci, les voix de la jeunesse de la ville guerrière de Gao-Sanèye, dominées par celles de notables qui ont refusé la débandade. Cette débandade des maires et conseillers communaux cette fois ci, abandonnant campagnes et villes pour se constituer réfugiés et bénéficiaires de dons humanitaires. Pendant ce temps, seule la détermination de vaillants dignitaires que sont Aly Bady Maïga, Honorable Ould Mataly, Ould Idrissou, Mohomodou Ibrahim dit Arougaya Touré avait permis la réorganisation d’une société désorientée et blessée dans sa dignité.

 

Le renversement de la situation

 

Face aux pillages des commerces, des bâtiments administratifs, des foyers des particuliers et face aux viols et aux lynchages dont furent victimes des femmes et des hommes, un mouvement a vu le jour à Gao, sous la conduite d’un Jihadiste révolté par l’attitude de ses paires islamistes et de ses alliés du MNLA, le Moudjahidine Abdoul Hakim dit AK – 47 qui créa le MUJAO afin de sécuriser les biens et les personnes dans les villes occupées, principalement la ville de Gao. Qu’à cela ne tienne, le MNLA bénéficiait des faveurs d’Ansar-dine d’une certaine manière car cautionnant ses exactions au regard de la culture qu’ils ont en partage. De ce fait, des notables comme Aly Bady Maïga, Honorable Ould Mataly, Ould Idrissou, Mohomodou Ibrahim dit Arougaya Touré étaient constamment interpellés et menacés de mort à cause de leur position en faveur du Mali. « Une fois, les dirigeants du MNLA m’ont interpellé et menacé de mort, au motif que je suis un espion de la Sécurité d’Etat Malien, de l’Armée et des jeunes résistants du Ganda koy. Ils m’ont dit que j’ai intérêt à les suivre parce que le Mali ne reviendra plus. A ces mots, je leur ai tout simplement répondu qu’il est hors de question que j’abandonne mon pays et ma population uniquement parce que le MNLA le veut bien. » Nous confie Aly Badi Maïga. « C’était à la suite de cette altercation, que le MNLA était parti pour piller mes magasins. Seulement, le MNLA s’était trompé. Les vivres que contenaient les magasins appartenaient à des Organismes Internationaux et étaient destinés aux populations. Alors, lorsque les chefs de ce mouvement donnèrent l’ordre de piller les entrepôts, des jeunes étaient venus m’informer du vandalisme des locaux par des hommes du MNLA. Je me suis rendu précipitamment sur les lieux. C’était en pleine nuit. A mon arrivée, ils me dirent que mon refus de coopérer est la source de mon malheur. Heureusement pour moi et pour la population meurtrie, une patrouille de cinq hommes du MUJAO, sortie de nulle part, vint s’informer de la raison des coups de feu en pleine nuit. Lorsqu’ils m’ont vu en pleine discussion avec le chef d’opération du MNLA, ils comprirent que la situation était grave. Alors, ils téléphonèrent à Abdoul Hakim qui vint aussitôt et mit fin au pillage. Ensuite, AK-47 ordonna à ses hommes de veiller afin que le MNLA ne retire plus de sac car c’est destiné à la population. Et le lendemain, le MUJAO livra les contenus des magasins à la population au détriment des vandales que sont les hommes du MNLA. » Souligne le même notable Aly .B. Maïga. « Voyant l’obstination des notables de Gao, de même que celle des jeunes de la ville à coopérer avec le MNLA, une réunion d’information eut lieu. Au sortir de cette réunion, le MNLA mit en garde tout le monde et donna un ultimatum de 72 heures aux populations pour faire leur serment d’allégeance et signer leur adhésion au MNLA. Cela procédait directement de l’acte d’indépendance qu’ils proclamèrent une semaine auparavant. Devant le refus de tous, le MNLA avait décidé de réprimer les velléités de résistance et d’attachement à la République dont font preuves les populations du nord et, plus particulièrement les instigateurs de cette résistance : la commission citoyenne composée de 18 membres, créée par les honorables Aly Bady Maïga, Mohamed Ould Mataly, Ould Idrissou, Mohomodou Ibrahim dit Arougaya Touré. Voilà comment le Gouvernement du MNLA, dirigé par Bilal Ag Cherif commit l’irréparable en assassinant le Conseiller communal Idrissa Oumorou. A la suite de cet acte abominable, la jeunesse de Gao se manifesta violemment. Les indépendantistes pour disperser les manifestants n’ont pas lésiné sur les moyens en tirant à balles réelles. Heureusement pour les populations et malheureusement pour le gouvernement du MNLA, la soupe de la nouvelle mariée est pareille à une saline. Dans leur folie de domination, les hommes postés sur le toit du Palais du Président de l’Azawad au Gouvernorat de Gao, tirèrent sur un élément du MUJAO. Ces hommes d’Abdoul Hakim qui s’interposèrent à chaque fois que le MNLA tentait de commettre des crimes. Vous savez, ce jour là, nous avons assisté à l’incroyable. L’islamiste touché par les tirs des indépendantes, avant de tomber était parvenu à éliminer les hommes posté sur le toit du gouvernorat. Ce fut alors le déclanchement des hostilités ouvertes entre le MUJAO et le MNLA. Les combats n’ont pas duré une heure de temps. Le MNLA, malgré ses trois milles hommes, fut défait par une poignée de combattants islamistes dont Moktar Belmoktar d’AQMI. D’ailleurs, ce dernier nous confirma par la suite. C'est-à-dire deux heures après l’affrontement que c’était grâce à Ansar-dine que les chefs du MNLA furent sauvés, en trouvant une porte de sortie sur l’aile où sont postés les hommes d’Iyad Ag Ghaly. Depuis ce moment, la ville a respiré une nouvelle ère de liberté, mais pour combien de temps. Car en l’absence du Mali, nos sauveurs sont devenus intraitables sur les principes islamiques : la charia. Même là, il est important de signaler que seul Ansar-dine d’Iyad Ag Aghaly était partisan de l’application systématique et automatique de la loi coranique. Les autres pensaient qu’il fallait du temps et surtout de l’intelligence, car on ne peut imposer à tout un peuple ce qu’il ne veut pas comme système. » Racontent, les honorables Aly Bady Maïga, Mohamed Ould Mataly et Ould Idrissou.

 

Des négociateurs charismatiques

 

Depuis l’occupation des régions nord du Mali, l’Etat avait rompu son contrat avec les populations du pays. Ou du moins, avait manqué de mots pour justifier une telle débâcle de sa part. A cette rupture de contrat s’ajoute l’abandon de certains de ces employés entre les mains des occupants. Parmi ceux-ci, des militaires pris lors des combats et transformés en prisonniers de guerre, des travailleurs civils qui étaient presque des otages des islamistes… Le concours de la commission des honorables Aly Bady Maïga, Mohamed Ould Mataly, Ould Idrissou avait sauvé des hommes qui ne croyaient plus à la vie et qui auront du mal à rétablir leur confiance dans le contrat citoyen qui les liait à l’Etat.

 

La commission avait vaillamment bataillé jusqu’à la libération du capitaine Togola et d’un Adjudant, tous deux, éléments des Forces Armées et de Défense du Mali. Lors de la cérémonie de libération, les islamistes ont donné à chacun des militaires la somme de 300.000 FCFA et deux complets de Bazin. Ensuite, le MUJAO fit solennellement l’engagement d’œuvrer afin que tous les Maliens détenus par des islamistes regagnent leur liberté. C’était ainsi que nos notabilités devenues charismatiques négociatrices, avaient eu la chance de réussir et de parvenir à convaincre les islamistes à sécuriser les convois humanitaires, à permettre l’opérationnalisation des structures stratégiques telle l’Energie, l’eau, les hôpitaux… Ils sont parvenus à organiser l’école, à permettre aux candidats au DEF et au Bac de passer leurs examens dans des conditions acceptables. Le plus important était le rétablissement du commerce pour l’approvisionnement des villes en denrée de première nécessité et le fonctionnement des services de santé.

 

Des amis soupçonnés d’être des ennemis par des hommes folkloriques

 

Malgré les efforts déployés par ces honorables Maliens, ils ont été victimes de tous les soupçons et avaient dû s’expliquer devant des administrations civile et militaire qui ont perdu depuis l’aube des temps le sens de la patrie. Sous l’occupation Allemande, combien de résistants de la France libre, ont dû commercer avec les nazis afin de déceler leurs plans futurs contre la France ? Beaucoup. Et bien que ces honorables de la « commission des 18 » ne s’étaient pas comportés comme les résistants de la France libre, ils ont souffert dans leur âme, l’ingratitude d’hommes et de femmes au service d’un Etat dans lequel le sens de l’honneur et de la reconnaissance doit être réhabilité. Aujourd’hui, avec l’intervention française, les esprits peuvent mesurer la grandeur d’âmes de ces Maliens qui ont bradé les hordes féroces du MNLA pour sauver l’intégrité territoriale du Mali.

 

Des hommes qui ont affronté la furie des islamistes pour sauver les populations d’une adhésion totale aux philosophies de l’islamisme.

 

Des hommes, qui, s’en eux, le COREN ne mobilisera même pas un seul tenancier de « Koroboroboutiki ». Enfin, des hommes qui ont servi d’exemple au Président intérimaire du Mali dans sa politique de Commission Dialogue et Réconciliation. « Une chose que les dirigeants maliens ont du mal à saisir est que, les Arabes constituent une bête noire pour les keltamasheq. Et la seule bête noire des Arabes, c’est les Songhay ». Nous déclare l’Honorable Ould Mataly, le regard porté sur un monde invisible que nos sens ne parviennent pas à appréhender. Puis d’ajouter : « Si les Français considèrent les Arabes, les peulhs et les Songhay d’islamistes, c’est uniquement parce qu’ils ont avorté l’objectif du MNLA : Diviser le Mali. »

 

Que faire pour réussir la réconciliation ?

 

A cette question, les trois honorables sont unanimes. Aucune dynamique de réconciliation et de dialogue ne peut prétendre à un résultat en faisant fi des populations et des leaders qui ont géré pendant huit mois la crise et soutenu des populations au seuil de la névrose. Car au demeurant, ils ont acquis courage, expérience et maîtrise des hommes.

 

Malick MAIGA